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nous ressortons parfois stupéfaits, interdits devant les évènements de notre monde. afin de ne pas se laisser piéger par l’habitude et les voix de l’idéologie justificatrice, cette plateforme a pour fonction de mettre en exergue, le plus souvent sans commentaire, certaines misérables redondances qui seraient devenues insignifiantes. nous voulons lutter contre notre habituation à l’inhumanité, à la régression des fraternités, contre notre peur de l’avenir. du désopilant au glauque, du cynisme à l’ironie, de la légèreté au tragique, nous passerons donc en revue le reflet médiatique de l’ordinaire et de l’extraordinaire du quotidien, pour traquer, chacun à notre façon, la bêtise, l’ignorance, l’aveuglement ou la perversion. nous ferons cependant sans conteste la juste part au sublime, à la générosité etc. s’il nous arrive de les rencontrer… chacun d’entre nous, évidemment marqué par son histoire, son milieu, sa sensibilité, sa formation, et son âge, choisit d’être ici, modestement, un témoin subjectif de son temps. 3 avril, 2007 une institutionnalisation de l’archaisme le choc est le même à chaque fois, la bêtise instituée fait plus de mal à l’humanité que celle d’un individu ou d’un conglomérat d’individus : trouvé en entrefilet sur la dernière page de ouest-france du 3 avril 07 une perle noire : il y est mentionné que le meurtre pour dette d’honneur a un tarif judiciaire en iran : pour l’année 2007, le « prix du sang » est fixé à l’équivalent de 20700 euros pour le meurtre d’un homme. si la victime est une femme, c’est moins cher. on ne sait pas ce qui est le plus odieux… le siècle des lumières avait sans doute ses zones d’ombres, ses déviations et ses récupérations, mais je préfère encore assumer cet héritage-là. posté par tara dans non classã© | commenter -- 23 janvier, 2007 restriction de l’accès aux minima sociaux pour les ressortissants communautaires le gouvernement a décidé d’exclure du bénéfice du revenu minimum d’insertion (rmi), de la couverture-maladie universelle (cmu) et des prestations familiales, les ressortissants communautaires « entrés en france pour y rechercher un emploi et qui s’y maintiennent à ce titre ». la mesure est contenue dans l’article 9 du projet de loi instaurant un droit opposable au logement, présenté en conseil des ministres, le 17 janvier. l’ouverture du marché du travail aux ressortissants des nouveaux etats membres, notamment aux bulgares et aux roumains, a conduit le gouvernement à inscrire dans la loi cette mesure. celle-ci vise, comme l’explique une note gouvernementale, à « prévenir les abus » que pourraient commettre des personnes qui viendraient « s’installer en france dans le but de toucher les minima sociaux ou la cmu ». « en particulier, précise la note, il ne doit pas être possible de toucher ces prestations dès l’installation en france simplement en s’inscrivant à l’anpe. » le 11 janvier, nicolas sarkozy avait affirmé que les roumains et les bulgares qui n’ont « pas de ressources, et qui constitueraient donc une charge pour notre système d’aide sociale, n’ont pas le droit de séjourner en france ». « notre pays n’a pas vocation à être un guichet social universel », soutenait-il. pour le rmi, la loi du 23 mars 2006 exige déjà d’un ressortissant communautaire qu’il remplisse « les conditions exigées pour bénéficier d’un droit au séjour » et qu’il ait « résidé en france durant les trois mois précédant la demande ». avec cette disposition, le gouvernement entend empêcher des chômeurs européens continuant à chercher un emploi au-delà des trois premiers mois en france de faire une demande de rmi. laetitia van eeckhout le monde du 21.01.07. posté par templahr dans non classã© | 1 commentaire | voir le commentaire » | « cacher le commentaire -- 17 janvier, 2007 moscou relance la chasse aux caucasiens «ils peuvent venir d’un instant à l’autre. et c’en sera fini de nous. nous crèverons en moldavie.» aux aguets derrière un rempart de gaufrettes, sur le marché de la grande vague à moscou, radika, comme presque tous les vendeurs étrangers de russie aujourd’hui, s’avoue «en panique». de nouvelles lois, entrées en vigueur cette semaine, prétendent contrôler sérieusement l’immigration illégale en russie et interdire même tout travailleur étranger sur les marchés qui, ces dernières années, étaient passés sous la coupe des «noirs», comme on appelle ici les étrangers originaires du caucase ou d’asie centrale. les objectifs sont ambitieux, à la mesure de la terreur qu’ils déclenchent : passer, cette année, de plus de 10 millions d’immigrés illégaux, selon les services d’immigration, à 6 millions d’immigrés «légalisés». les autorités n’ont compté en 2006 qu’1,3 million d’immigrés légaux. contrôle. a la grande vague comme sur tous les marchés, les inspections se sont multipliées, avec pour consigne d’embarquer tous les vendeurs qui ne seraient pas parfaitement en règle. moldave installée depuis seize ans à moscou, radika confie : «avant le 15 janvier, les services d’immigration ne voulaient pas nous délivrer de permis de travail. mais depuis, nous sommes censés avoir tous nos papiers en règle ! d’ailleurs, pour nous, vendeurs, même si on obtient un permis de travail, il ne vaudra que jusqu’au 1er avril.» sous l’impulsion du président poutine en personne, qui a appelé à «mettre de l’ordre» sur les marchés et à «réserver le marché du travail avant tout aux citoyens de russie», une des nouvelles lois prévoit qu’à partir du 1er avril les marchés russes ne pourront plus compter qu’un maximum de 40 % de vendeurs étrangers. au 1er janvier 2008, tous les vendeurs étrangers devront avoir disparu. ainsi, les fermiers russes pourront reprendre le contrôle du commerce de détail, passé ces dernières années sous la coupe de mafias, caucasiennes pour la plupart, argumentent les autorités. «mais les russes ne veulent pas travailler ! rétorque ali, 36 ans, patron de deux petits étals à la grande vague. j’ai déjà essayé d’en embaucher, l’un est parti avec la caisse, l’autre réclamait un salaire énorme, même quand il venait travailler bourré !» originaire d’azerbaïdjan, ali, comme beaucoup d’autres de ses collègues restés sur ce marché, a obtenu depuis plusieurs années la nationalité russe, mais il s’inquiète pour ses employés et parents restés «étrangers». «pour obtenir le passeport russe, il faut réunir beaucoup de documents et ça coûte au moins 3 000 dollars en bakchichs, soupire radika, la vendeuse moldave. jusqu’à présent, avec mon mari qui travaille aussi à moscou comme maçon, nous nous en sortions sans permis. mon mari n’a été coincé que deux fois. la première, on lui a pris tout son salaire ; la seconde, il a dû donner son téléphone portable. je ne sais pas ce que nous allons devenir.» (…). lorraine millot libération 17 janvier 2007 posté par templahr dans actualités internationales | commenter -- 17 janvier, 2007 les minorités dans les universités américaines pour exprimer combien il se sent isolé sur ce campus californien où prédominent les blancs et les asiatiques, d’juan farmer arbore un tee-shirt avec cette inscription : « got black students ? » (« avez-vous des étudiants noirs ? »). ce jeune afro-américain, qui veut devenir médecin, a grandi dans un quartier de los angeles et il est le premier de sa famille à faire des études supérieures. il est aussi l’un des 96 noirs (dont 20 athlètes) à avoir été admis en 2006 à l’université de californie à los angeles (ucla), sur une promotion de 4 852 nouveaux : soit 2 % des effectifs – alors que les afro-américains comptent pour environ 10 % de la population du comté. c’est le pourcentage le plus faible depuis 1973, au point que certains s’indignent de cette statistique infâme, brandissant la liste des « infamous 96′. a la rentrée, la faible participation de ces minorités, que l’université californienne définit officiellement comme « sous-représentées » (américano-indiens, afro-américains, chicanos et latinos), a alarmé étudiants et responsables et ravivé le débat sur l’affirmative action